
Le verre est composé de trois éléments: la silice que l’on trouve en grande quantité dans le sable (rivière, carrière ou mer), la chaux qui sert de stabilisant et enfin la soude (ou la potasse) qui permet d’abaisser la température de fusion de la silice. La fusion s’effectue généralement dans des fours successifs. La couleur basique du verre est bleu-vert, mais en ajoutant certains oxydes, les Celtes arrivent à varier les teintes.
Le verre est tout d’abord utilisé sous forme de pâte que l’on travaille principalement pour faire des perles et des bracelets. C’est au Ier siècle av.-J.C. qu’apparaît la technique du soufflage du verre. Cette technique, qui vient de la côte syro-palestinienne, ne s’implantera vraiment qu’après la romanisation et atteindra progressivement toute la Gaule. De nombreux ateliers, souvent spécialisés, sont alors créés mais le verre n’est plus typiquement celtique. Il est désormais gallo-romain.
- Principe du soufflage du verre: dans un creuset, ou se trouve de la pâte de verre (une boule), on élève la température à 800° C environ. Le souffleur de verre utilise ensuite un long tube creux, la « canne à souffler », et le plonge dans le creuset pour recueillir à son extrémité une boule de verre en fusion. Par l’autre extrémité, il souffle et peut alors tremper cette boule mole dans un moule de manière à lui donner une première forme. Par la suite, il utilise des pinces qui lui permettent d’affiner cette forme jusqu’à obtenir ce qu’il désire. Enfin, il introduit les différentes pièces, qui ont été soufflées, dans les fours. Il faut noter que la technique du soufflage restera inchangée jusqu’au XVIIIe siècle et qu’aujourd’hui les souffleurs de verre existent toujours, surtout dans le travail du cristal.